jeudi 24 décembre 2009

Auroville

Auroville…

Il pleut toujours.
La region est en fait prise sous un cyclone, ce qui entraine des pluies continuelles.
Je n’arrive pas à me sécher, même mes affaires censées être au sec dans mon sac qui ce trouve lui-même dans ma "capsule" (petite hutte en bois sur pilotis- encore oublié de prendre une photo) prennent l’humidité.
Et comme de juste, je tombe malade : "fallait bien s’en douter."

Comme je compte rester plus de trois jours, je dois ouvrir un compte aurovillien qui me permettera de consommer sans avoir à sortir mon portefeuille; du moins jusqu’à la fermeture du compte.

J’avoue, j’adére peu à l’ambiance de la cité.
En fait, la population me semble beaucoup trop focalisée sur la dimension spirituelle. Surtout la population "occidentales" qui represente 50% des aurovilliens dont près de la moitier sont francais.
Mais je ne peu parler d’Auroville sans siter le grand Sri Aurobindo et sa bien devouée compagne, The Mother.

Donc Sri Aurobidule (paix à son ame) était un philosophe, poête et politique indien du XX siecle qui au fil du temps (je raccourcis) à su, probablement grace à fort charisme et son intelligence, faire un grand nombre de dévaux et comme de par hasard pour la majorité de riches occidentaux.
Sri Aurobindo developpa donc son ashram qui doit montrer aux disciples la voie du divin par le biais de la méditation.
Tant qu’à la Madré (The Mother) s’était une francaise venue à l’époque avec son mari qui a dû se résoudre à la laisser sur place en compagnie du "grand maitre". Elle devient donc la compagne de Sri Aurobindo et sera par la suite, après que Sri Aurobido est quitté son corps, à l’initiative de la création d’Auroville.

Bon je sais mon discours n’est pas très impartial, mais s’est mon ressenti après quelques jours d’observation et d’écoute neutres et objectives. J’espère également qu’il n’y a pas de dévaux de Sri Aurobindo parmis "vous" car sinon je risque de recevoir quelques lettres d’insultes….

Pour en revenir à cette petite ville qu’est Auroville, elle est topographiquement parlant centrée sur le Matrimandir (voir photo ci-dessous).



Cette imposante sphère d’architecture assez agréable tant à l’exterieur qu’à l’intérieur n’est déstiné qu’à la méditation. Dans l’entraille de cette boulle d’orée reigne une planitude absolue ou pas un mot ne s’échappe de la bouche de ses visiteurs.

A coté de cette armonie architecturale, le reste d’Auroville laisse sérieusement à désirer ou presque. Disons que c'est loin d'être fini.
Il y a néanmoins quelques efforts de recherche et de projet liés au developpement durable mais rien de vraiment révolutionnaires.
Il faut quand même dire qu’ils sont partis de rien, à savoir une étendue aride, et maintenant la végétation est assez prospère.


Voilà à peu près ma vision de la cité.
Mais se n’est que mon avis…

Je quitte finallement Auroville plutôt que prévu et reprends la route pour Chennai en pensant m’arrêter à Mamalipuram.

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