mercredi 30 décembre 2009

See U South-India

Voila, j'arrive à Chennai pour mes trois derniers jours en Inde du sud.
La ville n'a rien de très touristique. Juste deux-trois temples, un musée et une plage sur laquelle on pourrait faire atterrir un Airbus A380.


je profite d'être dans une grande ville pour régler une ou deux formalités pour mon départ vers le Sri-Lanka.

J'ai vraiment apprécié l'Inde du sud surtout le Kerala et Hampi pour lequel je regrette un peu de ne pas avoir passé plus de temps. Mais c'était le début et je ne pouvais pas savoir comment allait être la suite.
J'ai aujourd'hui du mal à comprendre la mise en garde annoncée sur le grand choc culturel que pouvait ammener une visite en Inde et le fait de dire que l'Inde "soit tu adores, soit tu détestes".
Pour ma part je me trouve entre les deux: je ne déteste pas mais je n'en suis mon plus pas amoureux.
En tous cas je devrais un jour revenir dans le nord afin de comparer.



Chennai, 10h29 am, je décolle du Anna International Airport avec 1 minutes d'avance...

...Incredible India!

dimanche 27 décembre 2009

Merry Chrismas

Je me retrouve à Mamallapuram.
Petit village de pêcheurs avec son temple en bord de mer et qui fait malheureusement parti de la région indienne dévastée par le tsunami de 2004. Mais la blessure matérielle semble aujourd'hui presque cicatrisée.



Je ne fais pas grand chose à vrai dire ici: repos, lecture, rencontres, festival de danse indiennes...
Mais je n'en demande pas plus.

Seul quelques décorations me rappellent que c'est Noël.
Pas de "party" en vue pour le réveillon mais ça ne me dérange pas...
On se retrouve finalement toujours accompagné pour un repas et une soirée.

Je montrais sur Chennai 3 jours avant la date de mon vol pour le Sri Lanka (29 Decembre 2009).

Je reste donc une petite semaine dans ce village.

jeudi 24 décembre 2009

Auroville

Auroville…

Il pleut toujours.
La region est en fait prise sous un cyclone, ce qui entraine des pluies continuelles.
Je n’arrive pas à me sécher, même mes affaires censées être au sec dans mon sac qui ce trouve lui-même dans ma "capsule" (petite hutte en bois sur pilotis- encore oublié de prendre une photo) prennent l’humidité.
Et comme de juste, je tombe malade : "fallait bien s’en douter."

Comme je compte rester plus de trois jours, je dois ouvrir un compte aurovillien qui me permettera de consommer sans avoir à sortir mon portefeuille; du moins jusqu’à la fermeture du compte.

J’avoue, j’adére peu à l’ambiance de la cité.
En fait, la population me semble beaucoup trop focalisée sur la dimension spirituelle. Surtout la population "occidentales" qui represente 50% des aurovilliens dont près de la moitier sont francais.
Mais je ne peu parler d’Auroville sans siter le grand Sri Aurobindo et sa bien devouée compagne, The Mother.

Donc Sri Aurobidule (paix à son ame) était un philosophe, poête et politique indien du XX siecle qui au fil du temps (je raccourcis) à su, probablement grace à fort charisme et son intelligence, faire un grand nombre de dévaux et comme de par hasard pour la majorité de riches occidentaux.
Sri Aurobindo developpa donc son ashram qui doit montrer aux disciples la voie du divin par le biais de la méditation.
Tant qu’à la Madré (The Mother) s’était une francaise venue à l’époque avec son mari qui a dû se résoudre à la laisser sur place en compagnie du "grand maitre". Elle devient donc la compagne de Sri Aurobindo et sera par la suite, après que Sri Aurobido est quitté son corps, à l’initiative de la création d’Auroville.

Bon je sais mon discours n’est pas très impartial, mais s’est mon ressenti après quelques jours d’observation et d’écoute neutres et objectives. J’espère également qu’il n’y a pas de dévaux de Sri Aurobindo parmis "vous" car sinon je risque de recevoir quelques lettres d’insultes….

Pour en revenir à cette petite ville qu’est Auroville, elle est topographiquement parlant centrée sur le Matrimandir (voir photo ci-dessous).



Cette imposante sphère d’architecture assez agréable tant à l’exterieur qu’à l’intérieur n’est déstiné qu’à la méditation. Dans l’entraille de cette boulle d’orée reigne une planitude absolue ou pas un mot ne s’échappe de la bouche de ses visiteurs.

A coté de cette armonie architecturale, le reste d’Auroville laisse sérieusement à désirer ou presque. Disons que c'est loin d'être fini.
Il y a néanmoins quelques efforts de recherche et de projet liés au developpement durable mais rien de vraiment révolutionnaires.
Il faut quand même dire qu’ils sont partis de rien, à savoir une étendue aride, et maintenant la végétation est assez prospère.


Voilà à peu près ma vision de la cité.
Mais se n’est que mon avis…

Je quitte finallement Auroville plutôt que prévu et reprends la route pour Chennai en pensant m’arrêter à Mamalipuram.

mardi 15 décembre 2009

Chez les Tamil

J'attaque ma remontée du Tamil Nadu par la pointe sud de l'inde, Kanyakumari (Cap Comorin), point de rencontre de 3 mers:La mer d'Omen, l'ocean indien et le golfe du Bengale.
Endroit interressant pour voir le levé et le couché de soleil, mais depuis que je suis en Inde, le spectacle est continuellement avorté par une barre nuageuse à l'horizon.




Je continue ma route jusqu'à Madurai...
Retour dans une grande ville bruyante et grouyante, ce qui ne me rejouit guère.
Je reste 2 jours à vister le temple et ses allentours.




Ensuite, encore une courte étape à Thanjavur (Tanjore) afin de voir le temple: The Big Temple.



M'ouais, cool mais je crois que je commence à saturer avec les temples. Se sera trés probablement le dernier; du moins en Inde.


Puis direction Pondicheri (ancien comptoir francais) avec ses croissants et ses noms de rue à la francaise...



...Mais là c'est la grosse "lose" climatique.
Il pleut sans cesse ou presque. Des restes de mousson faut croire!
Donc pas grand chose à faire. Je m'aventure juste à sortir pour aller manger et prendre deux-trois infos sur les lieux.
3eme jour et il pleut toujours: "fait ch...!"
"Bon tampis, je prend mon imper', je loue un scooter et vais voir comment ca se passe à Auroville".

C'est vraiment pénible, je suis obliger de m'arrêter regulièrement pour m'abriter lorsque la pluie devient vraiment trop forte.
Mais je finis par y arriver et trouve non sans mal (en grande partie à cause de la pluie) un logement dans une petite hutte pour dès le lendemain matin et sûrement jusqu'à Noel, afin de comprendre comment fonctionne cette célèbre cité "expérimentale" fondée il y à 40ans sur des valeurs qui peuvent paraître assez utopiques.
Bref, j'espère que je ne vais pas tomber sur une bande de hippies attardés...

jeudi 3 décembre 2009

Kerala Style

Fort-Kochi est une petite presqu’île où il fait bon vivre.
Je suis accompagné depuis le départ de Mysore par un compatriote super calé en arts martiaux.
Le Kerala possède son propre art martial, le Kalarippayat, qui serait à l’origine de tous les autres (Kung-fu, Karaté…)



Je fais une tentative de ballade sur les Backwaters mais je me fais finalement embarquer sur une excursion ultra touristique qui me déçoit.
Ah oui pour info, les Backwaters est un réseau de centaines de canaux qui s’étend sur toute une région - une sorte de gigantesque Venise "verte" en somme.
Bref, je suis dégoûté et je décide alors d’aller faire un petit trek à Munnar, petit village à 1600m d’altitude et à 4 h d’ici, avant de retenter ma chance un peu tard et un peu plus au sud (Allepey) pour les Backwaters.


Munnar…encore l’impression que ca ne vas pas être terrible.
Je passe mon après-midi à essayer de trouver un bon plan trek mais sans grand succés. Il est impossible de trouver une carte de la région…Obliger de prendre un guide.
J’apprendrais plus tard que c’est pour éviter que les touristes (et surtout les indiens) n’aillent vadrouiller un peu partout et laisser derrière eux un tas de déchets.
Je finis donc par accepter les services d’un pseudo guide avec beaucoup de scepticisme sur la qualité de la rando mais pas trop le choix.
Et là, au hasard d’une rencontre je tombe sur un type (également guide) qui me propose d’être accompagné par un autre guide et de surcroît naturaliste : ça ma l’air un peu plus sérieux et j’accepte, même si c’est un peu plus chère.

Me voila donc parti avec le "David Rey" du Kerala (les potes de la Yaute-74- comprendront) pour une petite randonnée de 5h en moyenne montagne et dans les plantations de thé.



Rien de vraiment transcendant, je doit être blasé après la Haute-Savoie, mais le collègue est cool et me montre tout ce qu’il sait sur les oiseaux et autres plantes médicinales locales. On aperçoit des traces d’éléphants sauvages mais rien en vue…

Saju, le guide, me fait ensuite rencontrer ses amis qui ont le projet de deplacer leur "bar" (The Bamboo Hut) dans la jungle où nous sommes passés la journée même avec Saju : affaire à suivre…
Je passe la soirée tranquille avec eux à discuter avant de partir le lendemain matin au aurore pour Allepey.



Allepey…
J’essaye de trouver d’autres touristes avec qui je pourrais partager un house-boat et ainsi passer la nuit dessus mais aucun plan ne vient à moi.
Je retente ma chance le lendemain matin avant le départ et on m’oriente sur un bateau déjà loué par un couple mais que je pourrais rejoindre.
La déception est encore au rendez-vous. Encore une attraction touristique hors de prix pour rien voir de vraiment extraordinaire. Je crois, en fait, que je me suis fait une mauvaise idée des Backwaters.
Le voyage en house-boat s’avère assez ennuyeux mais la soirée fut sympathique.





Je débarque du bateau le lendemain en début de matinée et trace avec les deux personnes du house-boat sur Varkala…

Le premier plan est le bon : Le "chill Out". Ca tombe bien c’est tout à fait mon état d’esprit du moment.
Très bonne chambre bon marché sur la "Cliff". De quoi me ressourcer une petite semaine je pense.
Au programme : "glandouille", plage, poissons grillés, ballade, "re-glandouille", re-plage…
L’ambiance est bonne ; internationale et bon enfant.



Je quitte Varkala après une petite semaine pour l’extrême sud (Kanyakumari-Cap Comorin) avec une petite étape à Kovalam histoire de comparer:
Les Plages sont un petit peu moins agréable (l'eau y est cependant plus claire et les vagues meilleures) mais les rencontres toujours présentent et amicales, voir meme parfois "étrange". je pense notamment à Jackson "Six" (le type qui tient la guesthouse où je loge) qui un est un concept à lui tout seul...