Je passe la majeur partie de ma journée dans les aéroports.
Mon avion part de
Padang avec deux heures de retard me faisant ainsi rater ma correspondance à
Jakarta et m'obligeant à prendre un autre avion lui aussi retardé.
J'arrive à
Surrabaya, est Java, dans la soirée.
Je ne dors qu'une nuit dans cette ville avant de me diriger vers
Cemorolawang, un petit village au pied du volcan
Bromo.
Après un mois sur
Sumatra, je retrouve la présence de touriste dans les transports publiques où je rencontre un couple franco-canadien très sympathique avec qui je fais l'ascension du volcan le lendemain matin.

Je m'arrête ensuite sur la route pour
Bali à
Ketapang, non loin d'un autre volcan:
Ijen.
Ijen est célèbre pour ses travailleurs extrayant le soufre au creux du cratère.
Je ne veux cependant pas accéder au volcan en voiture tout-terrain via un tour que je trouve bien trop chère. Je cherche alors à louer un scooter sur Ketapang mais sans succès.
Je ne m'arrête pas à cette difficulté et décide de partir quand même le lendemain matin en usant les transports locaux (
bemo).
J'atteins ainsi le petit village nommé
Licin après quoi aucun transport publique n'existe.
Il me reste encore une petite vingtaine de kilomètres à parcourir.
"A pied? Ça vas être long!"
Tant pis, je m'engage dans l'idée de faire de l'auto-stop. Se n'est peut être qu'après vingt minutes de marche que j'arrête un camion qui accepte rapidement de me prendre. Il stoppe entre temps au dépôt à un kilomètre de là, avant de monter au volcan afin de récupérer le soufre.
Je monte à l'arrière, dans la benne, pour la deuxième partie du trajet qui prendra une heure sur une route chaotique.

Les routiers sont sympa, mais ici en
Indonesie ils ne perdent pas une occasion de faire un peu d'argent. Il me charge d'une somme tout à fait raisonnable.
Il me dépose au niveau du hangar où les blocs de soufres extraits de la matinée son stockés mais j'ai encore une heure de marche avant d'atteindre le sommet...
Je croise durant la montée, les travailleurs qui redescendent sur leur épaules leur lourde cargaison (60-90Kg).

J'arrive finalement en haut du volcan dans une atmosphère soufrée.

Je décide de descendre un peu dans le cratère mais l'air est de plus en plus acide et parfois irrespirable lorsque le vent détourne le nuage de fumée.
C'est vraiment insensé de laisser des gens travailler dans ces conditions.Je ne traîne malheureusement pas car le temps est menaçant et je suis inquiet pour mon retour à Ketapang.
Je reviens sur mes pas...
De retour au hangar, je constate évidemment que le camion est déjà reparti mais
Antonio, un jeune qui travaille sur le volcan, me propose de me ramener directement à mon hôtel, moyennant un peu d'argent. On s'arrête même sur le chemin dans sa maison où il me présente sa petite famille et me paye généreusement le thé et à manger.
Il me dépose un peu plus tard sous une pluie battante à la porte de mon hôtel.
Ketapang est également un port et la porte d'entre pour
Bali.
Je prends le ferry le lendemain matin et après une demi-heure de bateau et 5 heures de route, je me pose à
Ubud: Ambiance temple et champs de riz.
Lorsque je pense avoir fait le tour après trois jours de scooter, je bouge pour
Sanur, un peu plus au sud sur la côte est.
Mais l'endroit est chère et à mon goût pas très intéressant. Je ne passe donc qu'une nuit et prends le bateau pour
Lebomgan Island à une heure de là. L'île est sympathique mais néanmoins peu exceptionnelle même si je fais d'agréable connaissances qui me font passer le temps et apprécier mon séjour.
Après cinq nuits, je m'échappe de l'île sur un petit bateau de pêche qui me dépose près de Padangbai (retour à Bali) où se situe le ferry pour
Lombok.

Je m'accorde une nuit à
Padangbai - qui possède au passage une belle plage - afin de me laisser une journée entière pour atteindre
Lombok et plus précisément
Kuta-Lombok, sur la côte sud de cette nouvelle grande île.
Je pose mon sac vers 5h de l'après midi (4h de bateau et 3h de route) dans la chambre d'une guesthouse pas très chère et très bien placée à deux pas de la plage.
J'adore cet endroit. Les plages et les environs de
Kuta sont magnifiques: Eaux turquoises, plages de fin sable blanc et collines verdoyantes.

Le village a une petite ambiance surf mais "pas prise de tête" et les locaux sont adorables.
Je rencontre
Jan, un jeune
sasak - habitant de
Lombok - qui travaille dans l'un des bars-restaurants et à qui je sers d'excuse auprès de sa patronne pour aller voir sa famille qu'il n'a pas vu depuis un petit moment malgré la relative proximité du village.
En deux heures de scooter, je me retrouve donc chez lui, dans son village au milieu de
Lombok, à faire connaissance avec sa famille et traîner avec ses potes.

On visite la chute d'eau du coin, assiste au Peresean -art martial local- et son cousin -professeur- m'invite même dans son école où je me retrouve en fin de compte à passer de classe en classe pour faire, le temps d'une matinée, le "pseudo-prof" d'anglais à de bruyants adolescents.
"Moi! Enseigner l'anglais! Pfff..."Sans mauvaise critique de ma part, comparé aux enseignants de l'école, j'avais tout à fait ma place ici.
Bref, très marrant. A faire une fois...mais pas deux.
Je rentre avec
Jan sur
Kuta-Lombok après deux jours et une nuit.
J'ai vraiment du mal à partir de
Kuta mais je me décide finalement après neuf jours.
Je suis dans le dernier quart de mon séjour en
Indonesie et il y a encore un spot ou deux que j'aimerais voir.
J'avais imagine en faire un peu plus dans cet immense pays mais le temps et l'argent m'en a vite dissuadé.
J'ai déjà fait il y a bien longtemps une croix sur
Komodo,
Flores et les autres îles plus à l'est de
Lombok.
"Une prochaine fois je l'espère."Je m'oriente donc sur l'une des trois îles
Gili, au nord ouest de
Lombok à seulement vingt minutes de bateau.
Gili Air, Gili Meno ou Gili Trawangan?
...Se sera Trawangan, la plus grande et la plus festive.
La plus grande mais en deux heure de marche on fait le tour, et la plus festive mais hors saison ça reste raisonnable ce qui me vas très bien.
Je ne sais pas laquelle des trois îles est la mieux mais elle baignent toutes trois au milieu d'un véritable aquarium naturel rempli de poissons multicolores et de tortues. Le corail laisse peut être à désirer - résultat d'une pêche à l'explosif.
Après six jours à faire des aller-retour entre les poissons sous l'eau et les lézards sur la plage...

...je regagne Bali.
"Encore quatre jours pour profiter de l'Indonésie..."Je m'installe stratégiquement à
Kuta-Bali qui se trouve tout près de l'aéroport international.
Cet endroit est un haut lieux touristique et fourmille d'étrangers.
Diamétralement opposée à sa petite soeur de
Lombok, qui malheureusement deviendra certainement sa jumelle lorsque la construction de son aéroport international sera terminée, Kuta-Bali est finalement assez...
hmm...
Rock'n'Roll.
Elle est également placée dans la péninsule sud de
Bali qui possède de magnifique endroit tel qu'
Uluwatu.
Je passe donc le temps à visiter les alentours et préparer ma prochaine étape:
L'Australie.