Voilà un an déjà, jour pour jour, que je suis parti de France pour entreprendre mon voyage en Asie du sud-est et sur le sous-continent indien.
J'ai traversé dix pays, parcouru des dizaines de milliers de kilomètres en avion, bus, train, deux roues et à pied. J'ai rencontré des centaines de personnes, autochtones et voyageurs, découvert de magnifiques paysages, observé la vie sauvage et baigné dans de nouvelles cultures.
A aucun moment j'ai regretté mon départ ou ma présence dans l'un de ces endroits. Cela a même renforcé mon goût pour le voyage.
J'ai été surpris de constater à quel point c'est facile; même lorsque l'on est seul. On ne se trouve d'ailleurs jamais vraiment seul.
Je mesure également ma chance d'occidental pouvant presque librement aller où bon lui semble quand bon lui semble. C'est probablement le sentiment le plus fort que j'ai ressenti au cours de cette année: La liberté...
J'espère que mon récit, à défaut de vous inciter à partir, vous aura intéressé ou voir même informé.
Je n'ai pas la prétention d'avoir voyagé de la meilleur façon qu'il soit, car il y a sûrement autant de possibilité de voyage que de voyageurs et je peux vous dire qu'il y en a un sacré nombre, mais ce dont je suis sûr c'est d'avoir acquis de nouvelles expériences et enrichi ma connaissance du monde.
Merci à toi cher lecteur, ami, famille et inconnu - pour m'avoir lu régulièrement ou occasionnellement et m'obliger de tenir à jour ce carnet de voyage.
Vous avez été en moyenne environ 500 visiteurs mensuels à visiter les pages de ce site, ce qui n'est pas négligeable.
Je pense néanmoins mettre fin à mes récits et ce "post" sera donc le dernier; enfin peut être en attendant un prochain grand voyage.
En ce qui concerne mon futur proche, l'argent venant à manquer, j'ai planifié d'aller en Australie et plus précisément Melbourne (après une rapide étape à Perth) où j'espère trouver un travail de technicien chimiste à l'aide de mon "working-holiday" visa que j'ai préalablement obtenu et qui m'autorise à travailler et rester dans le pays pendant une année.
Mais tout ça n'est pas gagné et je m'accorde environ deux mois pour évaluer ma situation après quoi j'aviserais.
"J'ai pas envie de rentrer en France..."
Carl, un backpacker* parmi tant d'autre.
*backpacker = routard.
jeudi 11 novembre 2010
vendredi 5 novembre 2010
D'îles en îles.
Je passe la majeur partie de ma journée dans les aéroports.
Mon avion part de Padang avec deux heures de retard me faisant ainsi rater ma correspondance à Jakarta et m'obligeant à prendre un autre avion lui aussi retardé.
J'arrive à Surrabaya, est Java, dans la soirée.
Je ne dors qu'une nuit dans cette ville avant de me diriger vers Cemorolawang, un petit village au pied du volcan Bromo.
Après un mois sur Sumatra, je retrouve la présence de touriste dans les transports publiques où je rencontre un couple franco-canadien très sympathique avec qui je fais l'ascension du volcan le lendemain matin.
Je m'arrête ensuite sur la route pour Bali à Ketapang, non loin d'un autre volcan: Ijen.
Ijen est célèbre pour ses travailleurs extrayant le soufre au creux du cratère.
Je ne veux cependant pas accéder au volcan en voiture tout-terrain via un tour que je trouve bien trop chère. Je cherche alors à louer un scooter sur Ketapang mais sans succès.
Je ne m'arrête pas à cette difficulté et décide de partir quand même le lendemain matin en usant les transports locaux (bemo).
J'atteins ainsi le petit village nommé Licin après quoi aucun transport publique n'existe.
Il me reste encore une petite vingtaine de kilomètres à parcourir.
"A pied? Ça vas être long!"
Tant pis, je m'engage dans l'idée de faire de l'auto-stop. Se n'est peut être qu'après vingt minutes de marche que j'arrête un camion qui accepte rapidement de me prendre. Il stoppe entre temps au dépôt à un kilomètre de là, avant de monter au volcan afin de récupérer le soufre.
Je monte à l'arrière, dans la benne, pour la deuxième partie du trajet qui prendra une heure sur une route chaotique.
Les routiers sont sympa, mais ici en Indonesie ils ne perdent pas une occasion de faire un peu d'argent. Il me charge d'une somme tout à fait raisonnable.
Il me dépose au niveau du hangar où les blocs de soufres extraits de la matinée son stockés mais j'ai encore une heure de marche avant d'atteindre le sommet...
Je croise durant la montée, les travailleurs qui redescendent sur leur épaules leur lourde cargaison (60-90Kg).
J'arrive finalement en haut du volcan dans une atmosphère soufrée.
Je décide de descendre un peu dans le cratère mais l'air est de plus en plus acide et parfois irrespirable lorsque le vent détourne le nuage de fumée.
C'est vraiment insensé de laisser des gens travailler dans ces conditions.
Je ne traîne malheureusement pas car le temps est menaçant et je suis inquiet pour mon retour à Ketapang.
Je reviens sur mes pas...
De retour au hangar, je constate évidemment que le camion est déjà reparti mais Antonio, un jeune qui travaille sur le volcan, me propose de me ramener directement à mon hôtel, moyennant un peu d'argent. On s'arrête même sur le chemin dans sa maison où il me présente sa petite famille et me paye généreusement le thé et à manger.
Il me dépose un peu plus tard sous une pluie battante à la porte de mon hôtel.
Ketapang est également un port et la porte d'entre pour Bali.
Je prends le ferry le lendemain matin et après une demi-heure de bateau et 5 heures de route, je me pose à Ubud: Ambiance temple et champs de riz.
Lorsque je pense avoir fait le tour après trois jours de scooter, je bouge pour Sanur, un peu plus au sud sur la côte est.
Mais l'endroit est chère et à mon goût pas très intéressant. Je ne passe donc qu'une nuit et prends le bateau pour Lebomgan Island à une heure de là. L'île est sympathique mais néanmoins peu exceptionnelle même si je fais d'agréable connaissances qui me font passer le temps et apprécier mon séjour.
Après cinq nuits, je m'échappe de l'île sur un petit bateau de pêche qui me dépose près de Padangbai (retour à Bali) où se situe le ferry pour Lombok.
Je m'accorde une nuit à Padangbai - qui possède au passage une belle plage - afin de me laisser une journée entière pour atteindre Lombok et plus précisément Kuta-Lombok, sur la côte sud de cette nouvelle grande île.
Je pose mon sac vers 5h de l'après midi (4h de bateau et 3h de route) dans la chambre d'une guesthouse pas très chère et très bien placée à deux pas de la plage.
J'adore cet endroit. Les plages et les environs de Kuta sont magnifiques: Eaux turquoises, plages de fin sable blanc et collines verdoyantes.
Le village a une petite ambiance surf mais "pas prise de tête" et les locaux sont adorables.
Je rencontre Jan, un jeune sasak - habitant de Lombok - qui travaille dans l'un des bars-restaurants et à qui je sers d'excuse auprès de sa patronne pour aller voir sa famille qu'il n'a pas vu depuis un petit moment malgré la relative proximité du village.
En deux heures de scooter, je me retrouve donc chez lui, dans son village au milieu de Lombok, à faire connaissance avec sa famille et traîner avec ses potes.
On visite la chute d'eau du coin, assiste au Peresean -art martial local- et son cousin -professeur- m'invite même dans son école où je me retrouve en fin de compte à passer de classe en classe pour faire, le temps d'une matinée, le "pseudo-prof" d'anglais à de bruyants adolescents.
"Moi! Enseigner l'anglais! Pfff..."
Sans mauvaise critique de ma part, comparé aux enseignants de l'école, j'avais tout à fait ma place ici.
Bref, très marrant. A faire une fois...mais pas deux.
Je rentre avec Jan sur Kuta-Lombok après deux jours et une nuit.
J'ai vraiment du mal à partir de Kuta mais je me décide finalement après neuf jours.
Je suis dans le dernier quart de mon séjour en Indonesie et il y a encore un spot ou deux que j'aimerais voir.
J'avais imagine en faire un peu plus dans cet immense pays mais le temps et l'argent m'en a vite dissuadé.
J'ai déjà fait il y a bien longtemps une croix sur Komodo, Flores et les autres îles plus à l'est de Lombok.
"Une prochaine fois je l'espère."
Je m'oriente donc sur l'une des trois îles Gili, au nord ouest de Lombok à seulement vingt minutes de bateau.
Gili Air, Gili Meno ou Gili Trawangan?
...Se sera Trawangan, la plus grande et la plus festive.
La plus grande mais en deux heure de marche on fait le tour, et la plus festive mais hors saison ça reste raisonnable ce qui me vas très bien.
Je ne sais pas laquelle des trois îles est la mieux mais elle baignent toutes trois au milieu d'un véritable aquarium naturel rempli de poissons multicolores et de tortues. Le corail laisse peut être à désirer - résultat d'une pêche à l'explosif.
Après six jours à faire des aller-retour entre les poissons sous l'eau et les lézards sur la plage...
...je regagne Bali.
"Encore quatre jours pour profiter de l'Indonésie..."
Je m'installe stratégiquement à Kuta-Bali qui se trouve tout près de l'aéroport international.
Cet endroit est un haut lieux touristique et fourmille d'étrangers.
Diamétralement opposée à sa petite soeur de Lombok, qui malheureusement deviendra certainement sa jumelle lorsque la construction de son aéroport international sera terminée, Kuta-Bali est finalement assez... hmm... Rock'n'Roll.
Elle est également placée dans la péninsule sud de Bali qui possède de magnifique endroit tel qu'Uluwatu.
Je passe donc le temps à visiter les alentours et préparer ma prochaine étape: L'Australie.
Mon avion part de Padang avec deux heures de retard me faisant ainsi rater ma correspondance à Jakarta et m'obligeant à prendre un autre avion lui aussi retardé.
J'arrive à Surrabaya, est Java, dans la soirée.
Je ne dors qu'une nuit dans cette ville avant de me diriger vers Cemorolawang, un petit village au pied du volcan Bromo.
Après un mois sur Sumatra, je retrouve la présence de touriste dans les transports publiques où je rencontre un couple franco-canadien très sympathique avec qui je fais l'ascension du volcan le lendemain matin.
Je m'arrête ensuite sur la route pour Bali à Ketapang, non loin d'un autre volcan: Ijen.
Ijen est célèbre pour ses travailleurs extrayant le soufre au creux du cratère.
Je ne veux cependant pas accéder au volcan en voiture tout-terrain via un tour que je trouve bien trop chère. Je cherche alors à louer un scooter sur Ketapang mais sans succès.
Je ne m'arrête pas à cette difficulté et décide de partir quand même le lendemain matin en usant les transports locaux (bemo).
J'atteins ainsi le petit village nommé Licin après quoi aucun transport publique n'existe.
Il me reste encore une petite vingtaine de kilomètres à parcourir.
"A pied? Ça vas être long!"
Tant pis, je m'engage dans l'idée de faire de l'auto-stop. Se n'est peut être qu'après vingt minutes de marche que j'arrête un camion qui accepte rapidement de me prendre. Il stoppe entre temps au dépôt à un kilomètre de là, avant de monter au volcan afin de récupérer le soufre.
Je monte à l'arrière, dans la benne, pour la deuxième partie du trajet qui prendra une heure sur une route chaotique.
Les routiers sont sympa, mais ici en Indonesie ils ne perdent pas une occasion de faire un peu d'argent. Il me charge d'une somme tout à fait raisonnable.
Il me dépose au niveau du hangar où les blocs de soufres extraits de la matinée son stockés mais j'ai encore une heure de marche avant d'atteindre le sommet...
Je croise durant la montée, les travailleurs qui redescendent sur leur épaules leur lourde cargaison (60-90Kg).
J'arrive finalement en haut du volcan dans une atmosphère soufrée.
Je décide de descendre un peu dans le cratère mais l'air est de plus en plus acide et parfois irrespirable lorsque le vent détourne le nuage de fumée.
C'est vraiment insensé de laisser des gens travailler dans ces conditions.
Je ne traîne malheureusement pas car le temps est menaçant et je suis inquiet pour mon retour à Ketapang.
Je reviens sur mes pas...
De retour au hangar, je constate évidemment que le camion est déjà reparti mais Antonio, un jeune qui travaille sur le volcan, me propose de me ramener directement à mon hôtel, moyennant un peu d'argent. On s'arrête même sur le chemin dans sa maison où il me présente sa petite famille et me paye généreusement le thé et à manger.
Il me dépose un peu plus tard sous une pluie battante à la porte de mon hôtel.
Ketapang est également un port et la porte d'entre pour Bali.
Je prends le ferry le lendemain matin et après une demi-heure de bateau et 5 heures de route, je me pose à Ubud: Ambiance temple et champs de riz.
Lorsque je pense avoir fait le tour après trois jours de scooter, je bouge pour Sanur, un peu plus au sud sur la côte est.
Mais l'endroit est chère et à mon goût pas très intéressant. Je ne passe donc qu'une nuit et prends le bateau pour Lebomgan Island à une heure de là. L'île est sympathique mais néanmoins peu exceptionnelle même si je fais d'agréable connaissances qui me font passer le temps et apprécier mon séjour.
Après cinq nuits, je m'échappe de l'île sur un petit bateau de pêche qui me dépose près de Padangbai (retour à Bali) où se situe le ferry pour Lombok.
Je m'accorde une nuit à Padangbai - qui possède au passage une belle plage - afin de me laisser une journée entière pour atteindre Lombok et plus précisément Kuta-Lombok, sur la côte sud de cette nouvelle grande île.
Je pose mon sac vers 5h de l'après midi (4h de bateau et 3h de route) dans la chambre d'une guesthouse pas très chère et très bien placée à deux pas de la plage.
J'adore cet endroit. Les plages et les environs de Kuta sont magnifiques: Eaux turquoises, plages de fin sable blanc et collines verdoyantes.
Le village a une petite ambiance surf mais "pas prise de tête" et les locaux sont adorables.
Je rencontre Jan, un jeune sasak - habitant de Lombok - qui travaille dans l'un des bars-restaurants et à qui je sers d'excuse auprès de sa patronne pour aller voir sa famille qu'il n'a pas vu depuis un petit moment malgré la relative proximité du village.
En deux heures de scooter, je me retrouve donc chez lui, dans son village au milieu de Lombok, à faire connaissance avec sa famille et traîner avec ses potes.
On visite la chute d'eau du coin, assiste au Peresean -art martial local- et son cousin -professeur- m'invite même dans son école où je me retrouve en fin de compte à passer de classe en classe pour faire, le temps d'une matinée, le "pseudo-prof" d'anglais à de bruyants adolescents.
"Moi! Enseigner l'anglais! Pfff..."
Sans mauvaise critique de ma part, comparé aux enseignants de l'école, j'avais tout à fait ma place ici.
Bref, très marrant. A faire une fois...mais pas deux.
Je rentre avec Jan sur Kuta-Lombok après deux jours et une nuit.
J'ai vraiment du mal à partir de Kuta mais je me décide finalement après neuf jours.
Je suis dans le dernier quart de mon séjour en Indonesie et il y a encore un spot ou deux que j'aimerais voir.
J'avais imagine en faire un peu plus dans cet immense pays mais le temps et l'argent m'en a vite dissuadé.
J'ai déjà fait il y a bien longtemps une croix sur Komodo, Flores et les autres îles plus à l'est de Lombok.
"Une prochaine fois je l'espère."
Je m'oriente donc sur l'une des trois îles Gili, au nord ouest de Lombok à seulement vingt minutes de bateau.
Gili Air, Gili Meno ou Gili Trawangan?
...Se sera Trawangan, la plus grande et la plus festive.
La plus grande mais en deux heure de marche on fait le tour, et la plus festive mais hors saison ça reste raisonnable ce qui me vas très bien.
Je ne sais pas laquelle des trois îles est la mieux mais elle baignent toutes trois au milieu d'un véritable aquarium naturel rempli de poissons multicolores et de tortues. Le corail laisse peut être à désirer - résultat d'une pêche à l'explosif.
Après six jours à faire des aller-retour entre les poissons sous l'eau et les lézards sur la plage...
...je regagne Bali.
"Encore quatre jours pour profiter de l'Indonésie..."
Je m'installe stratégiquement à Kuta-Bali qui se trouve tout près de l'aéroport international.
Cet endroit est un haut lieux touristique et fourmille d'étrangers.
Diamétralement opposée à sa petite soeur de Lombok, qui malheureusement deviendra certainement sa jumelle lorsque la construction de son aéroport international sera terminée, Kuta-Bali est finalement assez... hmm... Rock'n'Roll.
Elle est également placée dans la péninsule sud de Bali qui possède de magnifique endroit tel qu'Uluwatu.
Je passe donc le temps à visiter les alentours et préparer ma prochaine étape: L'Australie.
Publié par
Carl
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