vendredi 27 août 2010

Du premier jour de Ramadan...

Une bonne dose de musulmans, une portion d'indien et une mesure de chinois, le tout mélangé sur une terre verdoyante tropicale bordée par la mer de chine et le détroit de Melaka (mer Adaman), et on obtient la Malaisie.

J'atterris à l'aéroport international de Kuala Lumpur (K.L) après deux petites heures de vol depuis Phnom Penh au Cambodge.
Mon jour d'arrivée coïncide au jour près avec le Ramadan mais je m'en apercevrais que bien plus tard lorsque je trouverais anormalement difficile de trouver un endroit pour déjeuner.

Kuala Lumpur est une grande mégalopole moderne avec ses grands buildings dont la célèbre "Petronas Tower",


son métro aérien,


ses centres commerciaux et son quartier des affaires.

Mais à l'image du pays, la ville a su intégrer la nature à l'urbanisme - ou l'inverse.
Je loge en dortoir dans chinatown où je reste quatre nuits.
Je profite d'être sur la capitale pour faire ma demande de visa de deux mois pour l'Indonesie que j'obtiens en un peu plus de 24h.
La Malaisie m'apparaît vite un peu plus chère que prévu.
Même la bière habituellement bon marché est ici encore plus onéreuse que dans mon propre pays.
Une bonne occasion pour arrêter de boire!

Je quittes K.L pour Cherating après quatre heures dans l'un des plus confortables bus que je n'ai jamais pris.

Cherating est un petit village sur la côte-est à l'opposé de Kuala Lumpur.
J'arrive dans le village vers 13h et finis par trouver un sympathique petit bungalow pour me loger.


Il n'y a pas trop de monde, l'endroit m'a presque paru abandonné à mon arrivée, et il n'y a pas grand chose à faire (même pas une vague - hors saison)


mais l'endroit est tranquille et je reste une petite semaine en mode relax, les pieds dans l'eau et la tête dans mon livre du moment.

Je me décide ensuite à bouger un peu plus au nord sur "Pulau (île) Perhentian Kecil".
Un semblant d'île paradisiaque si on occulte le monde.


Je trouve inespérément un lit pas chère - pour l'île - dans un dortoir au "Tropicana Inn" placé dans la jungle à mi-chemin entre les deux principales plages: Long Beach et Coral Beach.
Par contre ici, il y a suffisamment à faire pour m'occuper une semaine sans voir le temps passer:
Ballades jusqu'au sommet de l'île et vers les différentes petites plages isolées, snorkeling (palme, masque, tuba) parmi les "Némos",requins et tortues, plongées, etc...

Mais arrive un moment où l'on se dit qu'il n'y a pas que ça et je rejoins donc le continent à 30min de "speed-boat" pour atteindre, via le bus, Kota Bharu à partir de laquelle je devrai prendre le train qui devrait m'emmener jusqu'au porte de l'une des soit disant plus ancienne forêt du monde: "Taman Negara".

lundi 9 août 2010

Angkor et encore...

Sur la route pour Angkor Wat, je fais une halte à Kompong Cham pour, je le pensais au début, juste une nuit mais je me donne finalement un jour de plus pour explorer les alentours.
Saison des pluies oblige, mon plan du jour tombe à l'eau lorsque une averse qui commence en début d'après midi rend inutile ma location de scooter pour le reste de la journée.


Puis, après quinze jours déjà au pays des khmers je débarque à Siem Reap, porte d'entrée de l'un des plus fameux temple-cité: Angkor Wat.
A l'instar des ses consoeurs cambodgiennes, Siem Reap reste de taille modeste. Le centre ville est relativement peu étendu et se situe à environ 7Km de l'entrée du "parc" (Angkor).
J'attends quelques jours afin d'estimer la confiance que je peu accorder au climat. "Et oui, à 20$ la journée autant essayer d'optimiser!"

La visite des temples se fait sous un relatif beau temps et une seul journée me suffira pour voir l'ensemble des principaux sites.
Les temples sont à la hauteur de leurs réputations mais la réalité déçoit quelques peu mon imagination.
En plus bien évidemment d'un afflux touristique conséquent, je constate la perte de son caractère authentique - voire naturel - de part son coté "déforesté".
On est certainement loin de son atmosphère "perdu au milieu de la jungle".
Néanmoins, forcé de remarquer que le travail de restauration est titanesque et bien réussi.



Je retrouve au détour d'un couloir, un peu par hasard, Ludo, mon ancien colocataire de Sevraz (Viuz en Sallaz, Haute-Savoie) en train de prendre un lit dans la même maison d'hôtes que moi...
Mais nos routes ne se croisent que juste ici car nos directions opposées me font le quitter après deux jours.
L'atmosphère me plaît beaucoup ici, au Cambodge, et m'incite souvent à rester un peu plus longtemps à chaque fois; mais parce que j'ai un vol déjà réservé pour Kuala Lumpur en Malaisie pour dans dix jours, mes jours sont comptés et il y a encore d'autres lieux que j'aimerai visiter.

Mon plan est désormais de revenir doucement sur Phnom Penh en passant par le sud.
Je m'arrête à Battambang sur la rive opposée à Siem Reap au bord du lac Tonlé Sap.
Une fois sur place je porte peu d'intérêt à la ville et après information, les alentours n'ont rien d'exceptionnel. A priori des rizières, des petits villages avec des maisons sur pilotis et un petit temple de temps en temps.


Rien que je n'ai déjà vu au moins une dizaine de fois ces quatre derniers mois.
Je me contente de louer un vélo et reste en ville...

Sianoukville, ville balnéaire donnant sur le golf de Thailande.


Temps exécrable dès mon arrivée...
Mais après deux jours de pluie, le beau temps.

Le lieu se résumera pour moi en plage et bars - surtout les bars.
Il y a bien des parcs nationaux, des îles et même la possibilité de faire de la plongée mais le déplacement en ces lieux s'avère onéreux et les conditions de visibilité sous l'eau sont médiocre due à la saison.
Donc ça sera plage et bars - surtout les bars.
Mais après un moment, trop c'est trop, et je quitte Sianoukville pour Kampot après sept jours.
"De toutes manières il se remet à pleuvoir..."
Kampot est à deux heures de bus à l'est de Sianoukville, un peu plus dans les terres.
Rien de très extraordinaire ici. Je loue un scooter mais c'est encore et encore les mêmes paysages (aussi beaux soient ils): rizières, petits villages, etc.
Je vais jusqu'à Kep, en bord de mer, avant de retourner à mon hôtel.


Retour à Phnom Penh la veille de mon départ en avion pour Kuala Lumpur où je retrouve, encore par hasard, Ludo lorsque cette fois ci c'est moi qui m'enregistre dans la même guesthouse que lui.
Il fait faire sont visa pour le Vietnam...